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 fiche présa matt

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Jamie Sinclair

Jamie Sinclair


Messages : 10
Date d'inscription : 13/10/2012

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MessageSujet: fiche présa matt   fiche présa matt EmptyMer 16 Nov - 20:34

Matthew Warrens-Crawford
ft. garrett hedlund
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» Prénom(s) : Matthew Nate Eadan London » Nom de famille : Warrens-Crawford » Nom d'usage : Matthew Warrens » Surnom/pseudonyme : Matt » Nationalité : américaine » Origines : aussi loin qu'il en a connaissance, américaines » Date de naissance : dix-sept juin 1989 » Lieu de naissance : San Diego, CA » Lieu de résidence actuel : San Francisco, CA » Occupation actuelle : coach de l'équipe de foot us d'un lycée » Statut civil : coeur meurtri

god bless america (& its citizens)
ce qu'il faut savoir sur ton personnage



S’il y a bien une chose que j’ai appris au fil des années, c’est que la vie ne nous fait pas de cadeaux. Je crois qu’au fond, je n’ai jamais connu la sérénité, ma vie n’a été faite que de d’anxiété, de blessures. Le bonheur, vaste concept qui ne dure jamais bien longtemps. Tout à commencé dans la banlieue de San Diego, bien loin des villas, hôtel de luxe où bon nombre des étudiants Berkeleyens ont grandi. Au lieu de jouer au golf entre amis, on commettait petit délit sur petit délit. Au lieu de régler nos problèmes avec un chèque, on les réglait avec nos poings. J’avais cette forte aversion envers les gens fortunés, je ne pouvais l’expliquer. Pour moi ils étaient tous les mêmes, des connards finis qui ne méritaient pas que l’on prenne le temps de les connaitre. Ironie du sort, aujourd’hui j’ai intégré cette élite sociale où l’argent coule à flot. Aujourd’hui, j’ai du mal à me regarder dans la glace, je n’aime pas du tout ce type que je suis devenu, je me donne envie de vomir.  Pourtant, à choisir entre une famille pauvre, qui ne s’aime pas vraiment ou une famille riche où les rapports sont cordiaux, je pense que je choisirai cette famille dont je fais désormais partie. Gamin, le quotidien n’était pas rose, loin de là. Mon père, un alcoolique chronique, parfait exemple du cas social, était violent. Je ne pourrai pas dire quand il a commencé à lever la main sur notre famille, aussi loin que je m’en souvienne, il se défoulait sur sa femme et ses petites têtes blondes. Il avait l’alcool foncièrement mauvais, n’acceptait pas le moindre reproche et frappait dès qu’il pouvait. Saoul, il l’était chaque jour ou presque, c’était sa manière d’exprimer sa frustration : boire pour oublier, oublier qu’il avait raté sa vie, qu’il n’était qu’une merde, que ses rêves d’enfant étaient bien loin désormais. Oublier que sa vie était insipide. Ma mère elle, trouvait normal de se faire frapper, elle défendait son mari bec et ongles, contre vent et marée, elle se complaisait dans ce rôle de victime. Clairement, le seul que j’aimais dans cette maison, c’était mon frère ainé, Jonah. Vivre cette galère avait créé un lien indestructible entre nous, il avait beau avoir cinq ans de plus que moi, nous nous entendions à merveille, complicité et solidarité étant sans faille. Jonah m’a toujours surprotégé, il voulait écarter tous les dangers que j’étais susceptible de rencontrer, il le voulait et il y arrivait. Excepté un, notre cher père. Au milieu des coups et de ces parents que j’haïssais, je trouvais quelques occasions de m’épanouir. Très doué à l’école, même surdoué selon certains de ses professeurs, tout le monde me prédestinait à un brillant avenir. Seulement voilà, dans notre merveilleux pays, pour étudier, pour se donner une chance de réussir, il faut de l’argent. Cercle vicieux, gagner de l’argent nécessite de l’argent. Inutile de dire que mes parents n’avaient ni les moyens, ni l’envie de payer pour mes études. Investir dans des bouteilles d’alcool était tellement mieux. Puis vint cette fameuse période où les coups de mon paternel étaient de plus en plus récurrents.  Les blessures me faisaient manquer des jours d’école, des semaines parfois. Le jour de mes douze ans fût également celui du drame qui marqua ma vie, à jamais. Mon père adoré était de plus en plus violent, mon frère avait voulu lui tenir tête et avait vidé ses bouteilles. La réaction de notre père fût terrible, Jonah était à terre et encaissait coups sur coups. Ma mère avait beau supplier mon père d’arrêter, il continuait, encore et encore. Je n’en pouvais plus, c’était trop, fou de rage, je sautai sur mon père afin de le faire cesser. Plus ou moins réussi, il avait en effet stoppé de frapper mon frère, désormais, je me retrouvais plaqué contre le mur, mon père cognant mes côtes de toutes ses forces, avec frénésie. Puis, une minute plus tard, vint cette détonation assourdissante, mon père avait cessé, je m’écroulais par terre, dans le sang, dans son sang. Excédé, Jonah venait de commettre l’irréparable, armé d’un Glock qu’il avait acheté depuis qu’il avait intégré un gang de quartier, il avait tiré sur notre père, qui gisait sur le sol, se tordant de douleur. Il n’était pas mort, pas encore. Jonah fit quelques pas pour s’approcher, et vida son chargeur dans le crâne de notre père, c’en était fini. Défendu par un avocat incapable, malgré la situation de légitime défense, Jonah avait pris dix ans de prison pour homicide volontaire. Nous venions de perdre deux membres de notre famille d’un seul coup. J’allais devoir passer dix ans, dix longues, très longues années sans mon frère, sans celui qui était mon meilleur ami.
Désormais, je devais survivre avec mon incapable mère, simple serveuse à mi-temps dans un snack minable. Son seul salaire ne nous permettait pas du tout de vivre de manière décente, j’attendais toujours les fins de mois avec une grosse appréhension, tellement elles étaient éprouvantes. Outre ces problèmes financiers qui pourrissaient mon quotidien, cette époque coïncide également avec la période pendant laquelle je me suis totalement renfermé sur moi-même. Je ne voyais que très souvent mes amis, je n’avais pas envie de me confier, pas envie de parler, pas envie de m’amuser, pas envie d’oublier. Le seul ami que j’aimais plus que tout au monde était derrière les barreaux, j’allais devoir grandir sans lui, vivre sans lui et je n’y étais clairement pas prêt.


La vie nous pousse sans cesse dans nos retranchements, elle nous teste, jour après jour. Le quotidien n’était vraiment pas facile, vivre avec le peu d’argent que ma mère rapportait de son boulot ne me satisfaisait clairement pas. Je voulais l’aider, contribuer à ramener un peu d’argent à la maison, aider à notre survie. C’est à ce moment là que je m’engageai dans un engrenage bien difficile à quitter. Afin d’arrondir les fins de mois de ma mère, je me suis mis à l’une des activités illégales les plus courantes de mon quartier, je me suis mis à dealer. Du haut de mes seize ans, je vendais toute sorte de drogues, à une clientèle bien précise : les gosses de riches. Avec eux, j’étais sûr de me faire payer, payer grassement même. La plupart d’entre eux ne connaissaient pas vraiment les prix du marché et je pouvais donc me faire de bonnes marges sans être trop inquiété de leur réaction. J’avais cependant une condition très importante à mes yeux, je devais rester anonyme en toute circonstance, je ne voulais pas qu’une personne de mon entourage se rende compte de mes activités annexes. J’avais déjà bien assez honte comme ça. Les gens m’appelaient sous un pseudonyme, je ne faisais mes livraisons que la nuit, un bonnet et une capuche sur le front, garder mon identité secrète, c’était tout ce qu’il me restait désormais. En un rien de temps, j’étais le contact à avoir, la personne qui pouvait approvisionner n’importe quelle drogue, n’importe quel jour, les fils à papa de San Diego s’arrachaient mon numéro. J’étais devenu le fournisseur officiel, de la jeunesse dorée, de la hype de San Diego, je côtoyais tous ces minis Golden Boy. Paradoxe, moi le petit pauvre de banlieue, j’étais devenu indispensable au bon déroulement des soirées des bourges de la ville, de ces personnes que je méprisais. Ils n’étaient rien d’autres que mon gagne pain. Des années s’écoulèrent, jusqu’au moment où le choix d’une université s’imposa à moi. Mon souhait le plus cher était de rester en Californie, pour pouvoir continuer mon petit trafic, pour pouvoir continuer à contribuer aux besoins de ma mère, pour qui mon estime grandissait de jour en jour. Fini la période où je la haïssais, après quelques temps difficiles suite au décès de mon père, elle s’était prise en main, elle avait trouvé un emploi à plein temps, essayait de m’aider le plus possible, bien qu’au fond, c’était moi qui ramenait le plus d’argent à la maison. J’avais donc choisi d’aller étudier à Berkeley, j’étais très enthousiaste à l’idée de m’inscrire dans cette université où je connaissais déjà quelques élèves. San Francisco était une ville pour laquelle j’avais beaucoup d’admiration depuis toujours, une ville où tout le monde avait sa place, même moi, le petit gars de banlieue, le dealer, je ne me ferai pas juger là bas. Seulement voilà, tout ne pouvait pas bien se passer, ceci aurait été bien trop simple. Les bourses que l’on me proposait n’étaient pas suffisantes pour assurer tous mes frais d’inscription, même si j’ajoutais à cela mes économies. Le plan était simple à mes yeux, longs, mes simples. Trois années durant, je continuai à dealer à San Diego, économisant le maximum d’argent que je pouvais. Une fois que j’eu amassé suffisamment d’argent pour compléter la bourse d’étude que l’on m’offrait, j’arrivais à Berkeley, à l’âge de vingt-et-un ans, continuant mon petit business sous marin, dont je n’arrivais désormais plus à me passer. Dealer me permettait d’avoir assez d’argent pour assumer des sorties et tout ce genre de trucs, c’était ce qui me permettait d’avoir une vie plus remplie, c’était quelque chose dont je n’étais prêt à me séparer pour rien au monde. Pour rien au monde sauf pour les beaux yeux bleus de cette blonde qui a changé ma vie.


Reagan Lennon-Barckley. Un nom qui hante mes nuits depuis plusieurs années désormais. Je ne pense pas qu’il y ait des milliers de manières pour décrire ce qu’elle représente pour moi. Elle est, et sera à jamais, l’amour de ma vie. Jamais je ne pourrai ressentir ça pour une autre personne, jamais je ne pourrai être fou amoureux comme je l’ai été, jamais quelqu’un ne pourra apporter autant de bonheur dans ma vie, non, jamais. Pendant deux années, nous avons vécu un amour passionnel, intense. Je ne suis pas de ces personnes qui croient au coup de foudre et tout autre concept romantique. Pourtant, avec Reagan, j’avais réellement trouvé mon âme sœur, celle qui était faite pour moi, celle qui m’était destinée, celle que je pourrai aimer jusqu’à mon dernier souffle, quoi qu’il arrive. Tout n’était pas rose pour autant. Notre quotidien était bien loin du monde des bisounours. Les disputes rythmaient notre vie de couple, jour après jour. Nous n’avons jamais tenu bien longtemps sans nous prendre la tête, mais je l’aimais, je l’aimais plus que tout. Nos disputes revenaient souvent sur le même sujet. Nous étions tous les deux jaloux, jaloux maladifs. Mais elle a été une bouffée d’oxygène lorsque je traversais une période difficile, une période que je n’aurai probablement pas pu traverser seul. Elle est celle qui m’a sauvé, celle qui m’a fait décrocher. Nous n’étions ensemble que depuis quelques mois, mais elle a très vite appris pour mes activités nocturnes, pour la provenance de tout cet argent que j’obtenais subitement. Un ultimatum en guise de défibrillateur. Elle ou dealer. Le choix fut rapidement pris, le meilleur choix que je n’ai jamais fait, le choix qui m’a fait renaitre, qui m’a redonné goût à la vie. Deux belles années de bonheur, les deux plus belles années de ma vie, de loin. Et ce, malgré toutes ces disputes incessantes. Les réconciliations n’attendaient que rarement. Mais à force de disputes, à force de jalousie, nous avons couru tout droit à notre perte. Une fois de plus, je l’accusais de me tromper. Cette fois-ci, j’étais même formel, Jagger – un type exécrable que je ne pouvais pas voir et accessoirement batteur du groupe de Reagan – m’avait ouvertement déclaré qu’il avait couché avec Reagan à plusieurs reprises. J’étais fou de rage, j’avais envie de tuer ce petit merdeux de mes poings, mais avant toute chose, je devais demander une explication à cette blonde qui venait de me briser le cœur, à cette rock star qui n’avait apparemment pas pu se contenter d’un simple étudiant, qui préférait les gens du show business. La jalousie m’avait rendu aveugle, j’avais plus confiance en la parole d’un type que je détestais, qu’en la personne dont j’étais amoureux. Reagan avait beau me répéter que ceci n’était que tissu de mensonges, que rien de tout ça n’était vrai, qu’elle n’avait jamais cessé de m’être fidèle, je ne la croyais pas, je m’entêtais à croire la version que Jagger m’avait confié quelques heures auparavant. Cette dispute fut bien plus violente que celles de d’habitude, les cris et les larmes furent bien plus nombreuses, les conséquences également. Alors que je pensais que la réconciliation allait venir dans les jours suivants, je me retrouvais à la place avec un vide, une absence, et des milliers de questions sans réponse. Celle que je chérissais plus que tout s’en était allée, partie, pour une très longue année. Peut-être afin de fuir nos problèmes, elle était partie en tournée, avec Jagger, cause de tous mes maux. Je n’avais pas eu le droit à la moindre explication. Mais la raison sautait aux yeux, j’avais merdé. J’avais merdé et je venais de la perdre, probablement à tout jamais. Je me retrouvais plus seul que jamais, à devoir vivre pendant un an, avec les fantômes de ce passé qui me hantaient chaque jour et chaque nuit, à devoir vivre sans celle qui éclaboussait mon quotidien de sa joie de vivre, de son amour.


Noël 2010, sûrement le seul dont je me souviendrai à jamais, un des moments les plus marquants de toute ma vie, à coup sûr. La confrérie Iota – aidé par les Delta – avait organisé le bal de Noël au sein même de ses locaux. Une soirée qui faisait preuve d’avènement, de consécration, pour la nouvelle présidente – française – des sportifs : Constance. La fête s’était parfaitement déroulée, j’étais tranquillement allongé sur mon lit, à me remémorer le fil de la soirée, à chercher le sommeil, lorsque mon téléphone vibra. Ma chère présidente de confrérie m’envoyait un sms me stipulant qu’elle avait besoin de mon aide pour gérer le cas Drew McFendders. Il avait beau être tard, Drew était un de mes amis les plus proches et, depuis quelqu’un temps une attirance naissait en moi pour Constance, les deux avaient besoin de moi, je me devais faire l’effort de les rejoindre. Drew venait de passer une période compliquée, larguée pas celle qu’il voulait épouser, parce celle qu’il avait mis enceinte. J’avais été un ami épouvantable sur ces derniers mois, je n’avais pas pris le temps de voir comment il allait, de le réconforter, trop concentré sur ma petite personne, j’avais fait preuve d’un certain égoïsme qui m’était habituel, c’était le moment où jamais de me rattraper. Mais quelle ne fut pas ma surprise lorsque, en plein milieu du hall, je vis Drew, tenant en joue Constance, du bout de son revolver. Il avait complètement déconné, il partait en vrille. Je me doutais qu’il n’était pas au top ces derniers temps, mais jamais je ne me serai douté qu’il en était arrivé à ce point là, qu’il en était arrivé au point de vouloir verser le sang, de vouloir tuer. C’est alors à ce moment là que j’ai souhaité endosser mon costume d’ami, que j’ai voulu raisonner Drew, l’empêcher de faire une connerie qu’il regretterait pour le restant de ces jours, l’empêcher de faire du mal à Constance. Malgré son caractère qui en rebute plus d’un, je m’étais vraiment attacher à elle ces dernières semaines, bien qu’elle venait récemment de rompre avec Edward un ami proche. Il ne faisait apparemment pas bon être mon ami en cette période. Il m’était absolument inconcevable de laisser Drew, celui que je pensais mon ami, mais qui n’était au final qu’un déséquilibré, faire du mal à Constance, c’était impossible. Jamais je n’aurai pu le laisser faire ça. Les mots avaient beau sortir de ma bouche à toute vitesse, avec comme unique objectif de raisonner Drew, mais il braquait toujours le canon de son arme sur nous. Il avait un pouvoir de mort sur nous, s’il le souhaitait, en l’espace de quelques secondes, il pouvait nous faire disparaitre de la surface de la Terre, il pouvait faire en sorte qu’on ne respire plus jamais, que notre dernier battement cœur soit dans cette maison de confrérie, le soir de Noël. Tous les moyens étaient bons pour tenter de le dissuader de commettre un tel acte. Je lui parlais de Fleur, lui disais de ne pas gâcher toutes les chances qu’il lui restait, que jamais il ne pourrait voir son fils si d’aventure il faisait feu sur la tante de son enfant. Mais cela ne l’atteignait pas, il n’était plus le même, je n’arrivais plus à le cerner, la folie l’avait rongé jusqu’au bout des ongles, c’était un autre homme, un psychopathe assoiffé de sang, bien loin du portrait que je me faisais de mon ami, celui qui m’avait sauvé la vie, quelques années auparavant, au détour d’une ruelle sombre. Mais cet ami était bien loin l’homme que j’avais désormais en face de moi rejetait toutes ses malheurs sur ma seule personne, comme si j’étais la cause de tous ses maux. Excédé, je rentrai dans son jeu, me lançant à tour dans la provocation, le blessant autant que je le pouvais. Je voulais le piquer dans son orgueil, qu’il réagisse, qu’il redevienne celui que je pensais qu’il était… et surtout, qu’il arrête de braquer cette arme sur nous. Mais alors que j’essayais d’écarter Constance de cette scène, que je criais à Drew d’aller se coucher, de nous laisser tranquille. Une détonation résonna dans le hall du pavillon iota, tout à coup, j’avais froid, je me retrouvais à terre, un trou dans l’abdomen, du sang ruisselant de part et d’autre de mon corps. Il l’avait fait, il m’avait tiré dessus, j’étais pétrifié, la respiration haletante, je pensais vraiment vivre mes derniers instants. Constance était à mes côtés, me tenant la main, des larmes coulant le long de ses joues. Dans un dernier souffle, pensant ne plus jamais pouvoir respirer, je lui déclarais ma flamme, c’était ma manière de dire au revoir, ma manière de partir…
Je refis surface parmi les vivants une semaine plus tard, après un court séjour dans le coma, dans l’obscurité totale. Le médecin me confia que j’avais eu de la chance, quelques centimètres plus haut et la balle m’aurait été fatale avant que les urgences ne puissent arriver. Chanceux de se faire tirer dessus, on aura tout vu. Durant les semaines et les mois qui suivirent, je n’eus qu’une seule idée en tête, une obsession. Je voulais ma revanche, je voulais que Drew paye pour ce qu’il avait fait. Le dénoncer à la police ? Non. Ce serait lui accorder une faveur. Je n’avais eu confiance dans le système judiciaire, ce n’était pas aujourd’hui que ça allait commencer. Jour après jour, je m’entrainais, je fournissais bien plus d’efforts que ce que ma rééducation m’imposait. Mais j’avais mon but, être au top physiquement, pour qu’à son tour, Drew morde la poussière, pour qu’à son tour, Drew frôle la mort. A force de travail et de patience, mon vœu fut exaucé. J’avais attiré Drew sur un terrain vague en prétextant être prêt à accepter ses excuses. Une fois là-bas, je l’avais frappé, encore et encore, comme me frappait mon père quand j’étais gamin. Quand je m’étais arrêté de cogner, il était déjà inconscient, à deux doigts de la mort. Ma vengeance était servie, elle était glaciale.


Une année, une longue année jusqu’à ces retrouvailles nocturnes tendues, dans les couloirs de l’université. Reagan, la rock star mondialement connue – et accessoirement femme de ma vie – était de retour à Berkeley. Cela va de soi, je fus un des derniers à en être au courant. Au détour d’une escapade nocturne dans les couloirs de Berkeley, je tombai nez à nez avec celle qui m’avait brisé le cœur un an auparavant, lorsque je l’avais accusé à tort, lorsqu’elle était partie sans même me dire au revoir. Bien entendu, comme à notre habitude, ces retrouvailles furent marquées par une de nos désormais célèbres disputes, jusqu’à ce que je m’excuse de l’avoir accusé, jusqu’à ce que j’évoque la possibilité de se remettre ensemble, jusqu’à ce que je tombe de haut, sous l’écho de son refus. Plus aucun contact jusqu’au bal de promo, fête que je détestais, mais qui fut le plus beau jour de cette année 2011. C’est lors de cet événement attendu avec impatience par tous les amoureux transis que nous nous sommes retrouvés, plus proches que jamais. C’est lors de cette soirée que je passai un des moments les plus intenses de ma vie entière. Ensuite, les choses s’enchainèrent très vite. Une tournée estivale l’attendait déjà, un été à attendre n’était pas grand-chose comparé à cette année que j’avais passé, dans l’inconnu. Désormais j’en étais convaincu, notre amour était plus fort que tout, et tout allait bientôt rentrer dans l’ordre. En effet, à ton retour, nous prenions un nouveau départ, tout se passait pour le mieux, même nos disputes n’étaient plus de la partie. Nous étions heureux, tout était parfait, tout allait bien, jusqu’à ce qu’une nouvelle fois je fasse tout foirer. Mon frère était sorti de prison depuis quelques temps. Ce soir-là, il m’avait invité à boire un verre avec lui, de manière à ce que nous renouions un contact, à ce que l’on retrouve notre complicité d’antan. Cela me paraissait être une excellente idée, si je ne prenais pas en compte toutes les petites conneries que mon frère avait l’habitude de faire depuis sa sortie de placard. Cette décision, ce choix d’accepter son invitation, de le rejoindre, je le regrette amèrement aujourd’hui. Il s’agit à coup sûr de la plus grosse erreur que je n’ai jamais faite, celle dont les conséquences ont été les plus désastreuses, celle qui a ruiné ma vie, celle qui a supprimé tout bonheur. Ce qui devait être une soirée de retrouvailles sympathiques se transforma rapidement en cauchemar. Après avoir ingurgité quelques verres de trop, ivres, mon frère et moi décidâmes de nous amuser un peu. Rapidement, je m’aperçu que nous n’avions pas vraiment la même notion d’amusement. Sans trop savoir pourquoi, je me retrouvais assis sur le siège passager d’une voiture volé, sans savoir pourquoi, je voyais les sirènes des flics m’éblouirent dans le rétro. S’en suivi de longues semaines pendant lesquelles mon frère et moi étions en fuite. Jusqu’au jour où les autorités retrouvèrent notre trace et nous enfermèrent en cellule. Ayant déjà un casier, mon frère ne fut pas épargné par le tribunal et paya son erreur au prix fort. Quant à moi, n’étant que complice et mon casier judiciaire étant vierge, avec l’aide du chéquier de mon père, je me retrouvais à devoir payer une grosse amende et à devoir effectuer des travaux d’intérêts généraux dans l’état dans lequel nous avions été retrouvé, c’est-à-dire, loin de Berkeley, loin de Reagan.



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» Âge : vingt-quatre ans
» Scénario ou personnage inventé : inventé
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» Crédits : welovegarretthedlund@tumblr, loganlemans@tumblr
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